E.P.I de catégorie 2 : risques importants (si indice A/B = 1 ou 2 et C/D/E/F = 0 ou 1).
OU
E.P.I de catégorie 3 : risques mortels (si indice B = 3 ou C/D/E/F = 2 ou +).
Cette protection protège contre le contact bref et accidentel à la flamme, contre la chaleur convective (issue d’une flamme), contre la chaleur radiante (issue d’un corps chauffé) et contre les petites projections de métal en fusion dans le cadre d’activités industrielles.
Certaines conceptions sont à respecter pour ces EPI : chevauchement de la veste sur le pantalon d’au moins 20 cms, toute ouverture doit être fermée par un rabat, pas de revers autorisé…
Des tests sont faits sur le tissu mais aussi sur les accessoires et les coutures, rien ne doit prendre feu ou fondre (les systèmes de fermeture sont toujours testés pour s’assurer qu’ils fonctionnent encore).
Car l’objectif d’un EPI est d’être un premier « rempart » au danger et le porteur doit pouvoir grâce à ce vêtement s’éloigner du danger et le cas échéant pouvoir se déshabiller rapidement.
Sur cette norme EN ISO 11612, 7 performances sont testées :
Pour les indices, le chiffre le plus élevé est le plus performant.
En fonction du niveau de protection des performance, l’EPI sera classé en catégorie 2 (risques importants) ou 3 (risques mortels). L’EPI passe en catégorie 3 dès lors qu’il possède au moins un indice dans cette catégorie.
EPI de catégorie 2 Risques importants | EPI de catégorie 3 Risques mortels | ||
| A1 et/ou A2 | Propagation de flamme (A1 = sur face et A2 = sur tranche) | A1 et/ou A2 | |
| B : 1 à 3 | Mesure de la chaleur convective | B1- B2 | B3 |
| C : 1 à 4 | Mesure de la chaleur radiante | C1 | C2 à C4 |
| D : 1 à 3 | résistance aux projection : aluminium fondu | D1 | D2 à D3 |
| E : 1 à 3 | Résistance aux projections : fonte en fusion | E1 | E2 à E3 |
| F : 1 à 3 | Chaleur de contact | F1 | F2 à F3 |
Au contact accidentel avec la flamme, le matériau ignifuge se transforme en carbone pour retarder et limiter la propagation de flamme. La formation de cette couche carbonisée conduit à une diminution d’intégrité mécanique. La couche carbonisée s’effrite soit au(x) porter(s) ultérieur(s) soit au lavage suivant et peut entrainer un trou. Le caractère ignifuge est établi pour que la flamme ne se propage pas, non pour rendre le tissu incombustible. Le vêtement joue donc bien son rôle de « 1er rempart » !
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